Michele De Lucchi
“Il faudrait pouvoir marcher avec les mains et la tête baissée afin de profiter des merveilles des sols en bois, ceux où le bois est ressenti dans toute sa matérialité naturelle, cette pulpe douce aux yeux, résistante à l’usage, chaude sur la peau. C’est un matériau profond, riche en formes et en décorations et il n’est pas nécessaire d’ajouter du design et de la forme, qui ne font que gâcher l’effet, avilir la richesse, confondre la nature « .
Michele De Lucchi
Michele De Lucchi diplômé en architecture à l’université de Florence, il a été l’un des protagonistes de mouvements tels que Cavart, Alchymia et Memphis, dans les années de l’architecture radicale et expérimentale. En 1987, après des années d’études, il signe Tolomeo pour Artemide, la lampe de bureau qui lui vaut le premier Compas d’or et qui devient rapidement l’archétype de la lampe à bras réglables. De 1988 à 2002, De Lucchi est responsable du bureau Design d’Olivetti, pour qui il conçoit des ordinateurs et ordinateurs portables, des écrans, des imprimantes et des télécopieurs. Il reçoit le deuxième Compas d’or en 2001 grâce au design de l’imprimante Artjet 10 d’Olivetti. Il a développé, au cours de sa longue carrière, des projets expérimentaux pour Compaq Computers, Philips, Siemens et Vitra.
Il est le concepteur de bâtiments et d’expositions pour des musées comme la Triennale de Milan, le Palazzo delle Esposizioni de Rome, le Neues Museum de Berlin, la Fondation « Cini » de Venise et Gallerie d’Italia, place de la Scala, à Milan. En 1990, il crée Produzione Privata, au sein de laquelle il dessine des produits non commissionnés, en utilisant des techniques et des métiers artisanaux. Une sélection de ses « objets » est présente dans les musées les plus importants d’Europe, des États-Unis et du Japon.
Medoc
Natural Genius
Medoc Natural Genius nait du crayon de Michele De Lucchi et de Philippe Nigro. Sa forme trapézoïdale, originale et unique, s’inspire de l’effilement des troncs d’arbre. En même temps, le design de Medoc crée une continuité visuelle avec les vieilles planches, «quand encore on ne rectifiait pas les planches pour ne pas gaspiller de bois».